Résumé du meneur : Morne réunion dans la Tour des Jumeaux

Chez les Wayfarers, c’est la prise de fonction de Maester Fergus et la préparation du tournoi qui accaparent la famille. Les corbeaux volent pour inviter les voisins, et c’est  presque la totalité de la maisonnée qui part avec armes, chiens et bagages à la Tour des Jumeaux pour chasser dans le Bois aux Ronces. Le Maester est laissé pour accueillir et organiser les préparatifs du tournoi, sous la discrète surveillance de la loyale Lysette, trop ravie d’échapper à la visite de la Tour des Jumeaux autour de laquelle tournent les pires histoires de fantômes, depuis que les Holbein ont été sauvés de la trahisons par le chant des deux géants de pierre qui ornent le portail de la Tour.

Du côté des Holbein on se prépare à recevoir la chasse qui fera l’ouverture du tournoi, et pour cela, Trenn et Amaury, assistés de Sir Randill de Maltour mènent à bien une efficace opération de nettoyage des bois qui se solde par la mort d’une vingtaine de bandits et la destruction de plusieurs campements. C’est l’occasion aussi pour Trenn d’exposer à son père, Ser Aleth Holbein, les progrès des Wayfarers dans la politique locale et régionale, ce qui n’impressionne pas le vieux chevalier. Dans son récit, Trenn n’expose ni le complot auquel lui et ses suzerains ont pris part, ni le marché négocié par Horace Wayfarer qui prépare la voix pour un mariage entre l’héritier des Holbein et lady Lucia Buckwell, veuve Hogg.

Quand trois semaines après leur retour à la Croisée, nos héros se trouvent réunis dans la Tour des Jumeaux, l’humeur n’est pas aussi festive qu’espérée. Le lieu d’abord réussissant l’exploit d’être à la fois exigu et inchauffable, sombre et venteux, est d’après certains plus intimidant inquiétant et inconfortable que certaines geôles du Reach. Les deux chefs de famille, Aleth et Torrence se détestent depuis que Torrence tout jeune seigneur a forcé son vassal et ainé de plus de vingt ans à prendre une troisième épouse pour donner un héritier à sa maison. Les Wode, les voisins du Sud qui se vantent de leur généalogie qu’ils font remonter jusqu’aux Premiers Hommes se montrent froid. La présence de l’austère Ser Barnas Hogg suspecté d’être derrière les malheurs de l’auberge du Chêne et du Sanglier et d’Antlers ne fit rien pour arranger la situation. Tout comme le duo de chevalier, Ser Juran Greyspear, voisin de Moonpool au Nord du domaine Wayfarer et le jeune Ser Drake Whent venu représenter les suzerains de nos héros lors du tournoi qui passent leur temps à rire de leurs messes basses.

Le climax de la soirée arrive lorsque Ser Greyspear propose que son bouffon nouvellement à son service vienne amuser les seigneurs. Sous la pression de son maître, le jeune homme portant sur le visage les séquelles de sévères raclées, se lance dans un récit grivois d’un géant au sexe énorme qui en tue toutes ses épouses. Bien que les héros comprennent l’allusion au vieux chevalier Holbein, et alors que les rires du départ sont de plus en plus marqués de gêne et d’embarras, ils laissent le bouffon aller jusqu’à la chute. C’est Horace en premier qui après avoir remercié le jeune homme tance le chevalier de Moonpool. Alors que la tension monte, Lady Silva intervient, mais pas pour calmer la situation, mais au contraire pour blâmer aux yeux des présents l’impolitesse du chevalier. C’est Trenn qui enfonce le clou en répondant pour son père plongé dans un silence teinté de colère et de honte, et qui pousse le chevalier à capituler et quitter le grand hall sans le moindre regard de l’assistance, pas même de son ami Ser Drake.

Trenn ne souhaite pas cependant en rester là, et il va chercher une justification au comportement de Ser Greyspear jusque dans sa tente. Ne voulant pas en arrivé aux armes, Il doit se contenté d’une vague excuse du chevalier sans parvenir au fond du problème.

Avant que tout le monde ne se dise au revoir et/ou à bientôt pour le tournoi Wayfarer, lady Silva échangera avec le "bouffon" de ser Greyspear (mode opératoire et objectif décrit ci-après)

1/ Demande à ce que le troubadour chante des gestes aux ladys, pour leur tenir compagnie pendant que ces messieurs s'alcoolise ou font des combats de regards.
2/ Une fois à l'abri des oreilles indiscrètes, discussion avec l'artiste.
a) remerciements pour avoir "tenté" de ne pas chanter le récit grivois exigé par ser Greyspear - prouvant ainsi qu'il n'était pas un idiot et qu'il comprend les codes des nobles. => Silva mode charmante.
b) aimerais-t'il faire la démonstration de son talent lors du tournoi des Wayfarer ? De plus, il serait payé comme il se doit (et pas en raclées comme on le devine à son visage)
c) S'il a peur de Greyspear, je lui dit que celui-ci pourrait le licencier et dans ce cas, on l'embauchera plus tard.
d) si Greyspear est un obstacle, j'irais dire à celui-ci que je suis heureuse que le malentendu soit passée... et que pour éviter de raviver ce fâcheux incident, il pourrait licencier ce bouffon maladroit. (et tant pis s'il m'en veut plus tard quand il comprendra...)

Objectifs : récupérer un troubadour (qui semble pas mauvais), augmenter le plaisir des invités du tournoi. Enfin, pour le vernis de nos maisons, des chansons avantageuses ne peuvent pas faire de mal.